Liste des régisseurs présentés sur ce blog

La liste ci-dessous est une partie des régisseurs ayant exercé à la fin du XVIIIe siècle. Elle n'est pas exhaustive et pour compléter, il faut se reporter au livre de Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles. Les fiches seront complétées au fur et à mesure et les liens ci-dessous mis à jour. Les fiches tenteront de faire une biographie de chaque personnage, notamment grâce au livre de Massaloux, et auront, si possible, une ou plusieurs photos de la signature, surtout si celle-ci varie avec le temps.

Ce blog se voulant participatif, vous pouvez m'envoyer un mail (adresse sur la droite) pour
- compléter une biographie d'un personnage
- aider à créer la biographie d'un régisseur, qu'il soit dans la liste ci-dessous ou non.

 Vous pouvez aussi effectuer une recherche par signature. En cliquant sur ce lien, vous aurez toutes les signatures que nous connaissons et dont les biographies sont sur le site.

Recherche par signature




Nicolas-Marie Quinette de Rochemont

Les informations données ici sont tirées des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. sa page wikipedia
  3. sa fiche sur le site de l'Assemblée Nationale

  • Né le 16 septembre 1762 à Paris.
  • Notaire à Soissons en 1789.
  • Administrateur de l'Aisne en 1791.
  • Député de l'Aisne de 1791 à 1795. Il votera la mort du roi Louis XVI.
  • Fit partie du Comité de Salut Public.
  • Fut fait prisonnier par Dumouriez et échangé (avec d'autres) contre Madame Royale, la fille de Louis XVI.
  • Député du Nord de 1795 à 1799. Il est alors devenu bonapartiste et sera secrétaire, puis président de l'Assemblée Nationale pendant 1 mois en 1796.
  • Sera un peu plus de 4 mois ministre de l'Intérieur en 1799.
  • Premier préfet de la Somme de 1800 à 1810.
  • Chevalier de l'Empire en 1808.
  • Baron de l'Empire en 1810.
  • Conseiller d'Etat en 1810. 
  • Retiré dans sa propriété après la chute de Napoléon, il se rallie à lui aux Cent-Jours et obtient de nouvelles responsabilités.
  • Exilé car régicide sous la Restauration.
  • Décédé en 14 juin 1821 à Bruxelles.

Philippe Poujaud de Montjourdain

Les informations données ici sont tirées des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.

  • Monjourdain ou Montjourdain. On trouve les deux écritures.
  • Né vers 1727.
  • Frère de Poujaud de Nanclas, présenté aussi sur ce blog.
  • Conseiller du roi à La Rochelle.
  • Receveur des Tailles
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 64 ans (d'après Massaloux) et est était, comme son cousin Brice Poujaud, un des deux dirigeants de l'ancienne administration.
  • Destitué en l'an II car noble, il est réintégré le 2 ventôse an III (20 février 1795)
  • Demande sa retraite en l'an VI.

Pierre-Eléonore Poujaud de Nanclas

Les informations données ici sont tirées des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.


  • Né le 8 juin 1728 à Jarnac ou Nanclars (Charente), écuyer, seigneur de Nanclas, seigneur de Laumont et du Bouchet. Il prit le nom de Nanclas, mais cette seigneurie fut vendue en 1770.
  • Au moins 5 Poujaud ont travaillé à la Régie à la fin du XVIIIème siècle. Ils étaient de la même famille.
  • Frère de Poujaud de Montjourdain, présenté aussi sur ce blog.
  • Receveur général des domaines du roi en la Généralité de Limoges.
  • Grand maître de la garde robe de la reine.
  • Contrôleur ambulant en 1747.
  • Epouse Catherine Jarrige de La Chassagne en 1752.
  • Contrôleur général en 1752.
  • Directeur des droits domaniaux à Limoges en 1755.
  • Directeur des droits domaniaux à Dijon en 1771.
  • Fermier général en 1775.
  • Administrateur de l'Administration générale des domaines et droits domaniaux en 1781.
  • Directeur de l'Enregistrement Charente de 1791 à l'an XI avec interruption an II-an IV car il était noble.
  • Conseiller de préfecture à Angoulême le 4 prairial an VIII (24 mai 1800).
  • Député de Charente de 1803 à 1807.
  • Décédé en 1814?

Jean-Baptiste Poissant

Les informations données ici sont tirées principalement des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Louandre, Biographie d'Abbeville et ses environs.

  • Né le 21 mai 1747, à Neuilly-l'Hôpital (Somme), dans la ferme du Halloy. Fils de Pierre Poissant et Marie-Françoise Chivot, mariés en 1743.
  • Destiné à l'état ecclésiastique par son père, il sortit du séminaire pour rentrer dans l'administration de l'enregistrement et des domaines.
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 44 ans (et non 47 selon Massaloux) et est directeur de correspondance (domaine corporel). Il est alors un des quatre directeurs de correspondance. Toujours en poste quand Bonaparte prend le pouvoir en brumaire an VIII (début novembre 1799). Il restera administrateur jusqu'en juillet 1813.

Pierre Loysel

Les informations données ici sont tirées des sources suivants:
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Sa page wikipedia
  3. Sa fiche sur le site de l'Assemblée Nationale

  • Né le 5 avril 1751 à Saint-James (Manche).
  • Avocat à Paris et Saint-Gobain.
  • Vice-président du directoire de l'Aisne en 1790.
  • Elu député de l'Aisne le 7 septembre 1791.
  • Réélu le 6 septembre 1792, il restera député jusqu'en octobre 1795 quand il passe au Conseil des Anciens. Il vota la mort de Louis XVI sans sursis ni appel.
  • Commissaire dans le Nord.
  • Elu député au Conseil des Anciens en octobre 1795 (23 vendémiaire an IV), il en sort en l'an VI et est ..
  • Nommé régisseur le quintidi 5 prairial an VI (24 mai 1798). Il remplace Lebreton jusqu'en l'an IX.
  • Directeur de la manufacture de Saint-Gobain.
  • Préfet de Maestrich (Meuse-Inférieure) de 1801 à 1805.
  • Préfet de Turin (département de Pô) de 1805 à 1808.
  • Conseiller à la Cour des Comptes en 1809.
  • Décédé le 23 juin 1813 à Paris.

François-Sébastien Letourneux

Les informations données ici sont tirées des sources suivants:
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Biographie moderne ou galerie historique, civile, militaire, politique, littéraire et judiciaire.


  • Né en 1752 à Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique).
  • Avocat à Nantes.
  • Procureur syndic de la Loire-Inférieure en 1791.
  • Ministre de l'Intérieur du 13 septembre 1797 au 17 juin 1798 (Directoire). Il remplaça en fait François de Neufchâteau qui reprit sa place en 1798. On raconte plusieurs anecdotes sur lui :
    • Il ne serait jamais venu à Paris avant de devenir ministre.
    • Quand on lui demanda s'il avait vu Lacépède au Jardin des Plantes, il répondit : "non, mais j'ai vu la girafe".
  • Nommé régisseur en remplacement de Gossuin, il eut cette place probablement de fructidor an VI jusqu'à son élection. Il est alors remplacé par Duchâtel, directeur de l'Enregistrement à Bordeaux, qui lui sortait du Conseil des Anciens.
  • Elu au Conseil des Anciens le 27 germinal l'an VII (mars 1799). Il sera en sera exclu en novembre 1799, étant un opposant à la journée du 18 brumaire.
  • Juge au tribunal d'appel d'Ille-et-Vilaine en 1800.
  • Conseiller à la cour de Rennes en 1811.
  • Décédé en 1814 à Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique).


Marie-Simon Hurtrelle

Les informations données ici sont tirées des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.

  • Né en 1736?
  • Il était écuyer
  • Avocat au Parlement de Rouen.
  • Surnuméraire en 1757
  • Contrôleur à Montreuil-sur-Mer en 1760
  • Vérificateur à Soissons
  • Contrôleur ambulant à Amiens
  • Contrôleur ambulant à Troyes
  • Inspecteur à Besançon
  • Inspecteur à Paris
  • Directeur à Poitiers en 1778
  • Epouse Angélique-Marie-Adélaïde Hurel en 1783
  • Directeur à Grenoble en 1784
  • Directeur à Rouen en 1784 ou 1785
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 55 ans (d'après Massaloux) et est directeur à Rouen (contrôles et insinuations). Il est alors un des cinq directeurs des droits domaniaux.
  • Demande sa retraite en l'an VI. Il sera remplacé par Gossuin.
  • Décédé le 7 fructidor an XI (25 août 1803).

Louis Marie Joseph Gossuin

Les informations données ici sont tirées des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Robert, Bourloton & Cougny, Dictionnaire des parlementaires français. (T.III, p.211)
  3. Site des archives nationales (ici)
Signature sur un document de la Régie. Sa signature en 1816 (ci-dessous) diffère beaucoup
Source : Serment pour la Légion d'Honneur, 1816.
  • Henri-Marie-Joseph selon certaines sources, Louis-Marie-Joseph selon d'autres. De plus, les informations, dans Michaud par exemple, mélangent beaucoup Louis et son frère Eugène Constant, mélangeant autant les dates que leurs fonctions. Nous avons essayé de démêler ici les choses, principalement grâce au dictionnaire des parlementaires.
  • Né 18 mars 1759 à Avesnes (Nord)
  • Etait lieutenant-général civil du bailliage royal du Quesnoy (Nord) en 1789
  • Député à l'Assemblée Législative pour le Quesnoy puis à la Convention (entre 1789 et 1791). Son frère Eugène-Constant, plus connu, sera aussi député de 1791 à 1812 et en 1815. Absent au moment du procès de Louis XVI, il ne prit donc pas part au vote.
  • Devient receveur général du département de l'Eure en l'an VI
  • Nommé régisseur en l'an VI, au départ d'Hurtrelle. Il ne le sera plus en l'an VII.
  • Receveur général du département du Nord.
  • Administrateur général des eaux-et-forets au moment de sa retraite en 1807.
  • Rallié à la Restauration, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1814.
  • Il fut aussi président du Conseil Général du Nord en 1814, président du Comité des receveurs généraux France
  • Député pour le Nord de 1818 à 1821.
  • Décédé le 18 août 1821 à Vichy (Allier)

Raymond-Gabriel Ginoux

Les informations données ici sont tirées des sources suivants:
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Sa fiche sur le site des archives nationales (en effectuant une recherche ici)
 Signature en 1816 (Source : archives nationales)
 Signature en l'an VI
 Signature en l'an XII (Source : archives nationales)

  • Né le 7 mai 1769 à Malaucène (Vaucluse)
  • Contrôleur des actes à Saint-Germain-L'Herm (Puy-de-Dôme) le 13 juin 1788.
  • Contrôleur des actes à Rochefort[-Montagne] (Puy-de-Dôme) le 22 octobre 1788.
  • Contrôleur des actes à Saint-Haon-le-Châtel (Loire) le 24 novembre 1788.
  • Contrôleur des actes et receveur de l'enregistrement à Montcornet (Aisne) le 6 novembre 1789.
  • Receveur de l'enregistrement et des domaines à Avesnes (Nord) le 21 août 1791.
  • Inspecteur des domaines en Belgique le 1er frimaire an III.
  • Inspecteur de l'enregistrement à Paris le 1er pluviôse an IV.
  • Nommé régisseur en l'an VI en remplacement de Marchandeau de L'Isle. On en sait pas si ce dernier est parti en retraite ou décédé. Il sera donc administrateur quand Bonaparte prendra le pouvoir.
  • Directeur à Coni (Stura - département quand le Piémont était français) le 1er vendémiaire an X.
  • Directeur à Genève (Léman - ancien département) le 1er pluviôse an XIII.
  • Lieutenant dans la 6e Légion de la Garde Nationale.
  • Divorce de sa première épouse Marie-Josèphe-Aimée Delatussonière en 1802.
  • Chef-adjoint à l'administration centrale le 1er septembre 1806.
  • Chef de la division des décomptes et liquidations le 16 octobre 1813.
  • Chef de la division de la comptabilité générale le 1er juillet 1814.
  • Chevalier de la Légion d'Honneur en 1814.
  • Maire de Sucy-en-Brie de 1838 à 1844 puis de 1846 à 1848 ou 1850.
  • A épousé sa cousine Marie Ginoux et fut ainsi propriétaire du château de Sucy-en-Brie. Ce château appartint à la famille Ginoux de 1780 à 1892.
  • Décédé en 1850.

Jacques Deschamps de Saint Amand

Les informations données ici sont tirées des sources suivants:
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Sa fiche sur le site des archives nationales (en effectuant une recherche ici)


  • Né le 28 mai 1741 à Bergerac. Il est le père des poètes Emile Deschamps et Antony Deschamps. Il est aussi le frère du ministre Louis-Grégoire Deschamps-Destournelles. Les Deschamps sont issus d'une famille d'huguenots anoblis par Henri IV.
  • Etudes au Collège de La Flèche et Louis-le-Grand
  • Surnuméraire à Rouen le 20 mai 1758.
  • Contrôleur des actes à Lyons-la-Forêt le 14 juin 1762. Massaloux indique par erreur Lyon. Son état de service indique Lyons-la-Forêt.
  • Premier commis de correspondance le 1er janvier 1763. Et non 1765. Voir son état de service.
  • Sous-directeur de correspondance à Paris le 26 décembre 1765.
  • Directeur et receveur général des domaines à Bourges le 28 septembre 1770.
  • Epouse mademoiselle de Mausabré en 1790.
  • Directeur de l'Enregistrement dans le Cher entre 1791 et 1793.
  • Ruiné par les assignats.
  • Régisseur de l'Enregistrement du 25 août 1793 à fructidor an XI, en remplacement de Brice-François Poujaud. Son frère est alors ministre des finances (contributions et revenus publics) et jacobin et un autre frère est dans l'armée de Condé.
  • Il tenait un salon dans lequel il recevait les romantiques et était un passionné de théâtre. Il était l'ami de Lemierre, Ducis, Thomas, Beaumarchais
  • Chevalier de la Légion d'Honneur en 1814.
  • Décédé le 6 mai 1826.
  • Son ex-libris : http://sged.bm-lyon.fr/Edip.BML/Publiimg/PROV/PROV455.HTML

Jean-Jacques Lebreton ou Le Breton

Les informations ci-dessous sont tirée principalement de la source suivante :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.


  • Lebreton ou Le Breton. Le document du Directoire indiquant sa retraite mentionne Le Breton.
  • Né vers 1733
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 58 ans (d'après Massaloux) et est directeur à Orléans (contrôles et insinuations). Il est alors un des cinq directeurs des droits domaniaux.
  • Demande sa retraite en l'an VI et l'obtient le 1er prairial an VI. Il touchera une pension de 6000 francs à compter du 6 prairial an VI.
  • Il semble qu'il ait été nommé officier de santé en l'an 3. Le dictionnaire des médecins, chirurgiens et pharmaciens français etc. indique un Jean-Jacques Lebreton ayant exercé à partir de l'an VI, année de sa retraite, à Nozay (Loire-Atlantique). Il était donc encore vivant en l'an X.

Jean-Baptiste Chardon-Vaniéville

Les informations ci-dessous sont tirée principalement de la source suivante :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
Nous avons identifié 3 signatures pour Chardon-Vaniéville. A chaque, la boucle finale est identique.

 Signature Chardon-Vaniéville
 Signature Chardon
Signature Vaniéville

  • Né à Toul vers 1745.
  • Surnuméraire.
  • Contrôleur à Boiscommun (Loiret).
  • Contrôleur à Tarascon en 1768.
  • Vérificateur en Provence.
  • Contrôleur ambulant en Provence en 1772.
  • Premier commis de correspondance en 1775.
  • Inspecteur général en 1777.
  • Sous-directeur de correspondance.
  • Directeur de correspondance en 1787.
  • Marié à Geneviève Justine Fossard (veuve, décédée en 1827). Il eut une fille Emilie (1794-1867)
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 46 ans (d'après Massaloux) et devient un des quatre directeurs de correspondance. Toujours en poste quand Bonaparte prend le pouvoir en brumaire an VIII (début novembre 1799).
  • Fut démis en 1793 puis rétabli dans ses fonctions en 1795.
  • Toujours administrateur en 1813.
  • Décédé entre 1813 et 1827.

Edme Bochet

Les informations ci-dessous sont tirée principalement de la source suivante :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Sa fiche sur le site des archives nationales (en effectuant une recherche ici et en cliquant sur Edmée Bochet - erreur du site).

  • Né le 7 novembre 1742
  • Epouse en 1770 Françoise-Philippine de Bellier. Ils auront 7 enfants. Un fils, Edme, et une fille, devenue Madame Panckoucke ont été peints par Ingres. Edme Bochet père fut aussi dessiné par Ingres (dessin à la mine de plomb, Metropolitan Museum of Art, NY)
  • Titulaire de l'office de receveur des domaines et bois de Valenciennes de 1772 à 1777
  • Directeur des domaines corporels de Valenciennes, suite à la suppression de son office.
  • Directeur des domaines corporels de Lille en 1782
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 50 ans (d'après Massaloux) et devient le directeur du domaine corporel. Toujours en poste quand Bonaparte prend le pouvoir en brumaire an VIII (début novembre 1799).
  • Fut démis en 1793 puis rétabli dans ses fonctions en 1795.
  • Chevalier de la Légion d'Honneur le 9 août 1814.
  • Administrateur en 1818
  • Assure l'intérim de la Direction Générale de l'Enregistrement et des Domaines en novembre 1820 suite au départ de Barrairon (qui mourra un mois plus tard). Chabrol de Crouzol sera nommé Directeur Général en décembre.
  • Officier de la Légion d'Honneur le 28 avril 1821.
  • Décédé le 13 juin 1837.

Pacôme Louis Viot

Les informations données ici sont tirées principalement de :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.

  • Pacôme-Louis-Adélaïde Viot
  • Né vers 1745 d'après un arbre généalogique, vers 1744 d'après Massaloux
  • Originaire de Versailles? On le trouve dans une liste de prix en 1760 du collège de Beauvais (Paris).
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 47 ans (d'après Massaloux) et est directeur à Amiens (contrôles et insinuations). Il est alors un des cinq directeurs des droits domaniaux.
  • Il est actif au sein de la Régie jusqu'en l'an IX d'après Massaloux.
  • Marié en 1795 à Marie-Anne-Henriette Payan, décédée en 1802. Son épouse, dite Henriette Bourdic-Viot, deux fois veuve, épouse alors son troisième et dernier mari. Quand elle meurt, Viot est veuf avec quatre enfants (de précédents mariages de sa femme?). La page wikipedia de celle-ci nous apprend que Viot était Commissaire des relations extérieures à Barcelone.
  • Prépare une édition des œuvres de sa femme, en 3 volumes, en 1807.
  • Décédé le 31 mars 1812 à Versailles.

Charles Antoine Hourier-Eloy

Les informations ci-dessous sont tirée principalement des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Site de l'Assemblée Nationale (sa fiche)
 Une des premières signatures d'Hourier-Eloy
 Rapidement les petits traits au-dessus et en-dessous disparaissent
Eloy finit aussi par disparaître


  • Né le 10 juin 1753 à Mailly (Somme)
  • Procureur général-syndic du département de la Somme en 1790.
  • Devient député le 1er octobre 1792 dans la Somme. Elu, il fut ensuite révoqué par ses électeurs qui lui préféraient Hérault de Séchelles mais la Convention, le fit quand même député. Il fut un des conventionnels votant la mort du roi.
  • Réélu député le 26 octobre 1795 dans la Somme pour le Conseil des Cinq-Cents.
  • Fait voter un projet pour déterminer le prix du papier timbré en l'an IV.
  • Devient secrétaire de l'assemblée en l'an V.
  • Nommé administrateur de la Régie de l'Enregistrement et des Domaines en mai 1797, en remplacement de Jacques Monnot. Nous avons vu sa signature sur des documents de la Régie à partir du 13 brumaire an VI (3 novembre 1797).
  • Devient administrateur du Prytanée Français le 3e jour complémentaire de l'an X (20 septembre 1802).
  • Révoqué de la régie en 1815 car il avait voté la mort de Louis XVI, il s'exila à Amay-sur-la-Meuse (Belgique) et rentra en France après la révolution de 1830.
  • Décédé le 25 janvier 1849 à Mailly (Somme)
Il a publié : 
  • Déclaration des deputés de la Somme, a leurs commettans, sur la journée du 2 juin 1793. 1793

François Marie Barrairon

Les informations données ici sont tirées des sources suivantes :
  1. Jean-Paul Massaloux, La Régie de l'Enregistrement et des Domaines aux XVIIIe et XIXe siècles.
  2. Site de l'Assemblée Nationale (sa fiche)
  3. J.-B. Vidaillet, Biographie des hommes célèbres du département du Lot
  4. Arnault, Jay, Jouy & Norvins, Biographie nouvelle des contemporains
  5. Sa fiche sur le site des archives nationales (en effectuant une recherche ici)
Signature vers l'an VI-an VII
Signature en 1816
Signature en 1819

  • Né le 10 janvier 1746 à Gourdon (Lot). Son père était avocat au Parlement et mourut receveur de l'Enregistrement.
  • Etudes supérieures, licencié en Droit
  • Brevet de surnuméraire de la Ferme Générale en 1765
  • Nommé contrôleur des actes en 1769
  • Nommé vérificateur en 1770.
  • Nommé contrôleur ambulant en 1771.
  • Nommé receveur des insinuations à Paris en 1775.
  • Mission d'inspecteur général en 1776.
  • Nommé sous-directeur de la correspondance (de la Ferme Générale) en 1778
  • Directeur en 1780 lors de la création de l'Administration Générale des Domaines et Droits Domaniaux
  • Fait partie des premiers dirigeants de la Régie en 1791. Il a alors 46 ans et devient un des quatre directeurs de correspondance. Toujours en poste quand Bonaparte prend le pouvoir en brumaire an VIII (début novembre 1799).
  • Marié en 1791, il divorce en 1792 de Joséphine-Armande dite Lucile Marchandeau de l’Isle, 
  • Il se remarie, richement, en 1793 avec Sophie-Gabrièle Rousselet, descendante des marquis du château de Château-Renault.
  • Candidat au Corps Législatif en 1804 dans le Lot.
  • Crée baron
  • Candidat au Sénat Conservateur en 1812 en Indre-et-Loire.
  • Chevalier de la Légion d'Honneur le 9 août 1814
  • Devient Directeur général le 16 juillet 1815. Il avait publié, lors de la première Restauration, une circulaire rappelant aux agents leur devoir de fidélité envers le gouvernement du roi. C'est probablement ce qui lui permit de devenir directeur d'après Massaloux.
  • Elu député le 6 octobre 1816 par le collège du Lot
  • Conseiller d'Etat honoraire en 1816.
  • Officier de la Légion d'Honneur le 6 avril 1820.
  • Crée comte le 11 octobre 1820
  • Réélu député le 4 novembre 1820 dans l'arrondissement électoral de Gourdon
  • Décédé le 5 décembre 1820 à Château-Regnault (Indre-et-Loire et non Ardennes). Sa seconde épouse avait apporté le château en mariage et à la mort de son mari, elle le légua à une cousine. 
Inscription à : Articles (Atom)